Les mythes revus et corrigés pour le meilleur... Et pour le pire !

mercredi 26 mars 2014

Le déluge, pour un monde propre !

Le mythe du Déluge, un mythe qui est présent dans beaucoup de civilisations anciennes. Car oui, apparemment les Dieux, qu'ils soient uniques, multiples, grecs, arabes, juifs, nordiques et même mayas...Ils ont tous la même façon de faire le ménage. Un peu comme une machine à laver universelle je suppose.

Ainsi, voulant nettoyer notre bonne planète de la vermine (nous), Dieu, ou les Dieux, envoient un déluge. Bien sûr, Dieu va s'ennuyer sans nous donc il en garde deux et leur donne la charge de s’occuper de tous les animaux et autres du monde et de les faire survivre.

D'où la construction d'un arche et ainsi de suite, et ainsi de suite...

 Ce mythe du déluge a servi d'inspiration pour des artistes, des fous, des superstitieux, des vendeurs de bunkers, et même des réalisateurs !

Le déluge par Léon Comerre
Nous avons ici un peintre inspiré par le mythe, mais qui à sa propre opinion et qui sait que la vermine est difficile à tuer d'où la démonstration en peinture...

Film 2012 
Bien sûr, le film 2012 s'inspirant du calendrier maya et du déluge, un film apocalyptique comme on les aime !

Le monde se détruisant, l'humanité construit quoi ? Un arche ! Mais moderne cette fois, le confort, et une vue sur la mer garantie ! Bien sûr c'est pas pour tout le monde, faut avoir les moyens ; faudrait pas que le petit peuple survive n'est-ce pas? 

Après tout, si quelqu'un a appuyé sur le bouton de la machine à laver c'est pour une raison : enlevons la corruption de notre monde ! Bon au moins ils ont fait l'effort de sauver les scientifiques et autres savants. Ben oui, sinon c'est retour à l'Age de Pierre ! 

Le réalisateur s'est bien inspiré du mythe du déluge et de l'arche de Noé, tout y est : le déluge, ce grand nettoyage de printemps, et l'arche ! Mis à part le fait que c'est destiné aux élites, tout y est ! Un mythe repris façon moderne et ma foi, pourquoi pas?


Noé, le nouveau film de Darren Aronofsky qui est tant attendu par le public. Inspiré par le mythe présent dans la Bible, Noé promet d'être un grand spectacle d'action et de catastrophe !

D'après le peu que j'ai pu voir sur ce film, nous pouvons penser qu'il respecte le mythe autant que possible avec bien sûr quelques ajouts du réalisateur pour rendre l'histoire encore plus intéressante.

Faisons la liste :
- Noé, c'est bon. (ouf !)
- le déluge, aussi. (mince il y a pensé aussi !)
- un arche de bois. (incroyable, magnifique !)
- les animaux ( faudra faire l'appel je pense...)
- et enfin Dieu... (mais pas en personne, juste là mais sans être là, enfin vous voyez quoi.)

Le film Noé donc qui suivrait le mythe d'après ce qu'on peut en dire, avec bien sûr quelques ajouts de friction entre humains sur le côté. Ben oui il y a une raison si on lance le grand nettoyage après tout !

Conclusion, le mythe, malgré quelques modifications, a été quelque peu suivi dans le film 2012, mais on attend au tournant le film Noé qui devrait normalement nous offrir une version plus fidèles de notre catastrophe naturelle préférée (ou pas).

Salutations,

Nathanaël




samedi 22 mars 2014

Parodions les mythes


Aujourd’hui, dévions un peu de nos analyses habituelles ! Je viens vous parler des mythes présents dans un livre en particulier : c'est une BD très récente qui a pour titre Freaks' Squeele, et pour scénariste-dessinateur-encreur-coloriste Flaurent Maudoux.

Beaucoup de talent ce garçon !

dernier tome, paru à la rentrée 2013 (source image)
Au carrefour entre différents styles, Freak’s Squeele tient du comics américain, du manga et de la BD de chez nous, alternant également noir&blanc et bonus en couleur… Mais surtout il foisonne de mythes revisités. Jetons-nous dessus !


Avec cette BD, il ne faut bien sûr pas s’attendre à du sérieux. Elle est riche de références, mais quasi-toujours avec une dimension parodique, voire ironique : c’est son charme !

Surfant sur la mode des écoles magiques (on pense direct à Harry Potter), le lecteur découvre la vie quotidienne d’étudiants étranges dans une école pour super-héros.

Carrément mon pote (source image)
Vous trouverez un loup-garou timide, qui coud main des peluches adorables. Vous trouverez également une armée de bonhommes en pain d’épices, malfaisants et qui veulent conquérir le monde (rien que ça !)

Comment conquérir le monde avec des bonhommes en pain d'épice : tout un programme... (Source)
 Il y a aussi, dans la très large panoplie de personnages plus riches et décalés les uns que les autres : 
un chevalier errant (du moins ce qu’il en reste) pervers, une démone toute de joie et de rire, un squelette fabriqué à des fins scientifiques (alors qu’il prétend avoir vécu la guerre), une amazone magical-girl,... 

Ou encore une épreuve de stylisme de costume pour super-héros (source image)
Quand les mythes sont parodiés volontairement, ça peut donner quelque chose de vraiment sympa ! Bref, même si ce bouquin peut paraitre un peu beaucoup extrêmement farfelu, je vous le recommande !

Sur ce,
Salutations Parodiques,

Lise

mercredi 19 mars 2014

Oh my GOD !!!

Avant notre ère, il existait deux êtres suprêmes: Gaïa et Ouranos, ils enfantèrent Chronos qui à son tour fit des enfants avec Rhéa: Zeus, Poséidon et Hadès, et bla, bla, bla....


Les dieux de l'Olympe Source


Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire sur la mythologie grecque : vous en connaissez les plus grandes lignes.
Je tiens juste à vous rappeler que ces divinités étaient représentées comme étant surpuissantes et que leurs enfants demi-dieux étaient vus comme des héros.

Ça vous rappelle quelque chose : Hercule, Achille, Ulysse, Persée...


Ulysse et Polyphème  Source
Dans un grand nombre d'ouvrages, les épopées de nos héros et dieux nous sont racontées : L'Iliade et L'Odyssée d'Homère ou encore les Métamorphoses d'Ovide.

Avec les représentations que nous avons maintenant dans les livres, films ou jeux vidéos, ces êtres suprêmes sont devenus de simples humains avec quelques pouvoirs en plus. Il n'y a plus la même dimension, ce n'est plus de la religion polythéiste mais du fantastique.
Désormais, les dieux et les demi-dieux ne valent pas plus qu'une cacahuète.

Prenons trois exemples:

1. Percy Jackson (livre et film)


Percy Jackson et le voleur de foudre  Source

C'est un demi-dieu qui va sauver à la fois les humains et les dieux de l'horrible Chronos. Ça à l'air génial, quel héros ce Percy !!! Mais franchement, sans ses "acolytes" il n'est strictement rien. Ce n'est qu'un gamin qui joue avec de l'eau (pour info, c'est le fils de Poséidon).
Enfin bref, c'est une représentation médiocre de ce qu'est un héros.

2. Grépolis (jeu en ligne)


Zeus dans Grépolis     Source

Ce jeu se joue en ligne : il a pour objectif de construire des villes et de coloniser celles des autres. Comme aide, nous avons des soldats humains et des personnages mythiques.

Les dieux sont donc présents dans ce jeu : Zeus, Hadès, Poséidon, Athéna et Héra. Chacun a un rôle spécifique qui s'avère utile selon la stratégie.
Sont-ils indispensable? Non.
On peut très bien jouer à ce jeu sans jamais faire appel aux divinités. 
Grepolis montre tout à fait ce que représente les dieux grecs pour le XXIème siècle, c'est-à-dire rien. 
Ce ne sont que des légendes avec lesquelles ont peut écrire des histoires mais plus personne ne les vénère. Ils ne servent donc plus à rien.

3. La légende d'Hercule (film)


Hercule   Source
Dernier film en date sur la mythologie grecque. Que dire?
Il est beau et musclé Hercule !!! On en baverait presque dessus :).
Hercule  Source
Il est quoi d'autre ? Un mec qui ne pense qu'à se battre, OK c'est un homme courageux et tout ce qui s'en suit, mais ça n'a rien avoir avec le héros qu'on a pu connaitre dans le dessin animé d'Hercule: où est passé l'Hydre ? Mais surtout où est passé Megara (bon je sais il n'y a pas vraiment de rapport).
Dans le film il ne fait que se battre avec des humains ou en tout cas des choses qui y ressemblent. Mais pas une seule fois je n'ai vu de gros monstre sanguinaire, sauf peut-être le lion de Nemée; et encore, ce ne fut pas un combat de ouf, et en plus c'est son frère qui a récolté toute la gloire.

Bref, tout ça pour dire que tout ce que nous pouvions nous imaginer étant enfant ou étant passionné de ce milieu, a disparu lorsqu'on a préféré se faire de l'argent avec un film gros budget, ou avec un livre commercial, plutôt que de garder les origines du mythes telles qu'elles sont.

Sur ce,

Salutations mythiques,

Améline.

dimanche 16 mars 2014

Au bout du conte...

Quand les contes populaires sont réinterprétés intelligemment 

«Le petit chaperon rouge» revisité par la photographe Sarah Moon. Au programme : contraste et ambiance inquiétante

Si vous aussi, vous avez souffert des révélations de Bettelheim concernant les contes de votre enfance, sachez que je compatis. Bettelheim se fonde sur une analyse freudienne en exploitant le mythe d’Œdipe pour mettre en évidence les symboles phalliques, la cruauté et autres réjouissances dans nos histoires préférées. Ces histoires, à première vue, innocentes cachent en réalité une lecture implicite plus tumultueuse. Chagrinés d'avoir octroyé une confiance aveugle dans ces lectures, vous vous demandez si Bettelheim ne serait pas un vieux pervers décatis ayant pour unique but de déceler les connotations sexuelles dans nos contes favoris ? J'ai le regret de vous annoncer que la lecture psychanalytique des contes est lue et approuvée par tous les intellectuels. La puissance du conte réside dans son caractère didactique et initiatique. La multiplicité des symboles ainsi que la relecture de certains mythes immémoriaux (Œdipe...) sont nécessaires pour l'éducation de l'enfant.
Au risque d'en décevoir plus d'un, les films d'animation Disney ne respecte en rien les symboliques et messages forts présents au sein des contes originels. En occultant la charge émotionnelle de ces symboles, les Disney privent le conte de sa visée éducative. Je m'adresse à vous fans et autres groupies : ne déplorez pas vos personnages préférés et n'invoquez pas dieu Mickey pour exiger réparation, puisque foultitudes d'autres œuvres réutilisant les contes il y a.
Les contes (pérennisés grâce aux frères Grimm et à Perrault) sont imprégnés dans notre inconscient et sont très régulièrement repris dans des œuvres, notamment artistiques comme le témoigne l'initiative de la photographe Sarah Moon (photo ci-dessus). 


De la même manière, l'oeuvre cinématographique contemporaine Au bout du conte d'Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri est particulièrement intéressante. L'initiative de réappropriation des mythes populaires dans une œuvre visuelle et moderne est particulièrement réussie.

Agathe Bonitzer dans le rôle symbolique du petit chaperon rouge et Benjamin Biolay figure du mal incarnant le loup légendaire dans une scène où la symbolique des couleurs est très forte.

Le duo infernal Jaoui/Bacri, connus pour leur finesse d'écriture et leur humour cynique, signe une comédie sentimentale ayant une dimension universelle grâce à la réutilisation des personnages des contes de fée. Ces derniers sont stéréotypés (le prince charmant, le grand méchant loup, la bonne fée, la méchante reine...) et participeront à former l’héroïne. Ils l'aideront à grandir bien que cette entreprise soit douloureuse. D'après Télérama, la force du film réside dans la volonté de mêler des personnages venant de milieux sociaux différents en quête de vérité. 



Bande annonce d'un film à l'humour subtil et décalé


Sur ce,

salutations légendaires

Agathe

vendredi 14 mars 2014

Des supers héros aux supers blaireaux

Bon, tout d'abord commencons par un peu d'histoire :

Dans les années 30 aux USA, 2 maisons d’édition de bandes dessinées voient le jour. D’un côté Warner Bros qui ouvre sa filiale comics appelés DC Comics (DC pour Detective Comics, le nom d’une de leurs premières BD). De l’autre, Marvel Comics qui est une subdivision de Marvel Enterprises un groupe de médias américains.

Qu'ils sont beau nos héros préférés !

Jusqu’à aujourd’hui ces 2 éditeurs n’ont cessé de nous pondre des BD et des nouveaux super héros, et ont créé une véritable mythologie autour de leurs personnages.

Mais en s'inscrivant dans une phase cinématographique ces éditeurs n'ont-ils pas eux-mêmes dénigrés ces mythes ? En passant de la BD au cinéma que sont devenus les héros ? Que leurs est-ils arrivé ? Eh bien, ils sont tous simplement devenus des produits commerciaux ! Quoi ? Non je ne suis pas vindicative... Juste un peu agacée et accablée par la façon dont ils sont retranscrit à l'écran. (Eh oui, ce n'est pas toujours facile de s'attaquer aux héros de notre enfance, surtout si c'est mal fait...)

Bon je vous l'accorde, la plupart des héros de ces films sont sexy (je parle surtout aux filles ici :p). Qui n'a pas bavé devant les interprètes de Captain América, Thor ou encore Iron Man ? Il est clair qu'ils dégagent un charisme énorme à l'écran.

Salut vous ;)

Pour vous Messieurs, rappelez-vous, Halle Berry en Catwoman... 

MiiiAouuU...

Okay, okay c'est sexy mais franchement, le film est ... Bizarre pour ne pas dire nul... Alors on peut se demander ce qu'il en est quant au fond (la psychologie) du personnage ?  Je crois pour ma part qu'il n'y en a plus mes chers amis... Eh oui, à l'heure des blockbuster on s'en tape de la personnalité qu'ils ont voyons, tant que ça rapporte du fric...

Prenons maintenant l'exemple d'Iron Man.
Iron Man 3 est un bon film. Un excellent film même par moment. C’est  l’épisode le plus abouti de la trilogie. Mais cela ne suffit pas à en faire un bon film Marvel. Car oui, il y a une distinction… Et puis, juste un détail : où sont passées  les musiques d'ACDC caractérisant le personnage de Tony Stark ?

C'est un comble quand même, comment de la musique peut être plus présente sur papier que sur écrans ? Vous pensez pas que y'a un problème les mecs ? Vous le faite exprès c'est ça ? Et puis, à vouloir tirer vers la comédie, Iron Man 3 décrédibilise parfois notre milliardaire préféré. (Je fais par exemple référence à une certaine scène d’infiltration digne de Maman j’ai raté l’avion… C’est drôle, mais c’est de trop.)

Regardons maintenant Kick Ass 2. Adaptée des comics sortis en France entre juin 2012 et juillet 2013, cette suite promettait plus de violence, plus de super-héros et plus d’action. Pour le meilleur ou pour le pire ? Je dirais pour le pire !
Mais quelle belle affiche !

Non mais sérieusement. J'entends partout que les gens l'ont adoré et je ne comprends pas. Certes certains passage sont drôle, Jim Carrey y est pour quelque chose aussi, mais plutôt qu'un film de super héros vous n'avez pas eu vous aussi l'impression d'assister à un remake d'un film pour adolescentes juvéniles ? Je veux dire pourquoi mettre autant l'accent sur la "dure vie" au lycée que subit Hit Girl ? C'est cliché bon sang ! On se croirait dans Lolita malgré moi avec Lindsay Lohan. On est tombé bien bas, je vous le dis.

Alors, ...
Vous la percevez la ressemblance ?

De plus  la violence y est gratuite à un niveau bien supérieur que le premier volet. Une scène de viol y est abordée comme une scène humoristique, l’utilisation des armes y est gratuite et omniprésente et souvent sans justification scénaristique. Sans parler des blagues à base de "problème intestinaux" que l'on veut nous faire passer pour hilarante...  ( ATTENTION : âme sensible s'abstenir pour l'image qui va suivre)

Non, mais vraiment, là c'est trop...
Bref, moi je crie "Mais ou sont les super héros bienveillants aux problèmes existentiels et psychologiques ?" J'ai l'impression d'être dans une série B.

Pitiez ne vous sentez pas obliger de détruire notre enfance à coup de massue, c'est pas sympa et c'est vraiment déconcertant ! Comme quoi les vieux n'ont peut être pas tord "Il n'y plus de respect ".

Sur ce,
Salutations héroïques (ou pas)

Line

lundi 10 mars 2014

Le Loup garou: un nouveau Twilight ?

Qu’est-ce que les loups garous ? Tout le monde, je suis sûr connaît le classique mythe de l’homme qui se transforme en loup les nuits de pleine lune. Un mythe comme ça, cela ne s’oublie pas, après tout.

Mais savez-vous que le mythe des loups garous fut inventé par les grecs vers le Ve siècle avant notre bon vieux Jésus-Christ ? (hé oui encore eux, ils avaient une imagination incroyable à l’époque !)

En effet, en s’installant sur le bord de la mer Noire, les Grecs pensaient que les habitants de ces contrées pouvaient se métamorphoser en loups. On est bien loin du mythe que l’on connaît, où est la pleine lune ? Le loup humanoïde ?

Tout cela, c’est l’église et les superstitions religieuses du XVe siècle qui nous l’apportent. Le petit peuple, crédule comme pas possible, pensait que des hommes avaient fait un pacte avec le Diable et se transformaient en loups pour tuer.

Résultat, des procès et donc des condamnations. Parce que franchement, brûler les femmes sur un bûcher pour sorcellerie c’est bien, mais bon à un moment donné cela devient répétitif, un peu de changement pour se distraire s’impose ! (ben oui le cinéma et les discothèques ils n’avaient pas, une mort par le feu c’était un peu le rendez-vous du mois)
Évidemment, ces attaques de loups garous n’avaient rien à voir avec le fait qu’ils étaient en hiver et que les loups étaient affamés, non rien du tout…

Bref, ce mythe a nourri les esprits fantasques et une maladie en est née : la lycanthropie.

Le terme lycanthropie désigne en psychanalyse une affection dans laquelle le patient s’imagine être un loup. Ce n’est qu’une hallucination car le malade ne présente bien sûr aucune métamorphose. Mais cette maladie explique les aveux dans certains procès. (oui, des aveux. Quelque part je ne pense pas qu’il y en ait eu beaucoup dans les milliers de procès qui ont suivies)

Et c’est donc ce mythe du Loup-garou qui est exploité et déformé encore plus par les productions américaines, quelques exemples :

1/ Dans la catégorie Loup-garou sans poil, maladif et pas du tout comme on l’a un jour imaginé je vous donne :

















…Remus Lupin !
On suit donc le principe de la pleine lune et donc des superstitions religieuses. Sauf que cette fois le Loup-garou a fait une chimiothérapie avant de venir pour le casting.

2/ Un Loup-garou plus selon mon imagination et mes goûts, mais qui apparemment fréquente les salles de sports très régulièrement et rétracte ses griffes comme les chats, je vous donne :













…Van Helsing !

On a donc ici un loup-garou de forme humanoïde, très musclé possédant des griffes de chat et une haine particulière pour les vampires. Sauf que cette fois, le loup-garou est placé sous le contrôle du vampire et c’est le vampire qui a fait un pacte avec le diable…

Le mythe est donc repris avec une petite modification : le loup-garou devient un pauvre petit toutou qui devra finalement obéir à son maître…

3/ Et le meilleur pour la fin, les vampires étant de saison et faisant tomber les cœurs de ses pauvres adolescentes en manque d’amour, les loups garous se devaient de répliquer ! Et c’est ainsi qu’avec un peu de poil au menton et quelques crocs dans la bouche c’est au tour des loups garous de s’emparer du cœur de ses pauvres adolescentes, Teen Wolf est né :













L’histoire ? Des ados, un lycée, une morsure et forcément…de la romance. La pleine lune est vite oubliée, de jour comme de nuit la transformation est possible. Le loup garou que l’on connaît disparaît complètement pour faire place aux problèmes des adolescents.

Il nous manque plus qu’un Twilight version loup garou avec le pouvoir de voler et on aura fait le tour.


Conclusion, les productions américaines ont fait une tentative de respecter à peu près le mythe du loup garou telle que l’on le connaît. Le succès des vampires génétiquement modifiés ( ben oui, ils vivent en plein jour maintenant !) donne des idées aux scénaristes, qui se disent pourquoi ne pas faire la même chose avec les loups garous ?
Et c’est ainsi que nous nous retrouvons avec Teen Wolf, où on prend ce qu’on veut du mythe et ce qui nous plaît pas on le modifie, même si le mythe en est détruit.

Salutations,

Nathanaël  

vendredi 7 mars 2014

Sirènes d'hier et d'aujourd'hui...


Dans l’Antiquité, le mythe des sirènes apparaît dans L’Odyssée d’Ulysse. A la base, ce sont des divinités marines ; des femmes ailées, portant des griffes, et effrayantes. Un peu à la manière des harpies ; elles attirent les marins à leur perte par leurs chants. 
 
vase antique représentant Ulysse et les sirènes (source image)

Ce n’est que plus tard, à l'époque médiévale, qu’elles acquièrent leur grande beauté et leur fameuse queue de poisson qui sont maintenant ancrées dans la mythologie populaire.
Malgré tout, les sirènes restent des créatures sanguinaires qui se repaissent du cœur et de l’âme des hommes qu’elles noient (Niark niark niark).
 

Pas grand-chose à voir avec La Petite Sirène d’Andersen me direz-vous ? Et en effet ! 
Ho snif  ! (Source image)

Ou alors on a dans ce conte une sirène OGM, avec une mutation endocrinienne : elle tombe amoureuse ! Où est passé la bestialité létale et mythique de ces créatures ? A la trappe.
Quoique… A la fin, les sœurs de la Petite Sirène l’enjoignent à poignarder le cœur du prince pour briser le sort et pouvoir survivre (Re Niark niark niark), ce qu’elle ne fera pas (la gourde !).

Et donc que dire de la version de Disney ? Elle est toute mimi cette petite sirène ! Le mythe s’est transformé… En marshmallow édulcoré.
Ha oui, quand même... (Source image)

Enfin, et parce que cette anecdote a tué tout le comité du blog (et vous aussi, j’en suis sûre !) :
Vous vous souvenez du dernier Pirates des Caraïbes ? (La Fontaine de Jouvence, 2011) Oui oui, celui où on trouve des sirènes ! Et vous vous souvenez de cette réplique : 
« Je m’appelle Syréna ! »
Pauvre petite chose ! (Source image)

Et puis quoi encore !? Quelle imagination les gars ! Ça c’est recherché ! Et moi je suis humaine, je m’appelle Humaina ?

Sur ce,

Salutations océanes 


Lise

mercredi 5 mars 2014

De sorcière à sorcier...

A quoi ressemblait une sorcière il y a plusieurs siècles? Mais oui, vous savez, au moment des persécutions et des chasses aux sorcières ? Salem, ça vous dit bien quelque chose? 
Et bah ce serait de là que viendrait l'origine de la sorcière, c'est-à-dire une FEMME qui vole sur un balai, qui a un nez crochu et un chapeau pointu. Ça y est, ça vous rappelle quelque chose?



       Source


En réalité, ce ne sont que de simples femmes, guérisseuses ou sage-femmes qui étaient accusées de faire de la sorcellerie.
Alors pourquoi ont-elles cette image? Faisons un peu d'étymologie: sorcière dérive du latin vulgaire "sortiarius" qui signifie "diseuse de sort", on pense qu'elles ont fait un pacte avec le Diable, qui est représenté par le chat noir.


Sabrina l'apprentie sorcière  Source


En 1996, il y a eu la première diffusion de cette série. Que peut-on en dire ?
Il y a un chat noir, mais la sorcière est GENTILLE, mais que s'est-il passé ????? L'image de la méchante sorcière toute repoussante ne devait plus faire autant d'effet que dans les dessins animés de Disney, alors la petite mignonnette a pris la relève.


Charmed    Source


Nous avons la même chose dans cette série télévisée qui date de 1998: trois sœurs sorcières qui veulent faire le bien. Comme c'est adorable !! Mais où est le balai et le chat noir ??


Au moins, on avait toujours affaire à des femmes, ce qui n'est plus le cas avec la SAGA Harry Potter. On est au summum de tout: il y a des hommes qui sont sorciers. Mais où est le passé le mythe ???


Harry Potter Source


1. Il est gentil, on a même pitié de lui
2. C'est un garçon qui fait ses études dans un château
3. Son animal est une chouette blanche
4. Les sorciers ont un sport fétiche: le Quidditch

Les seuls points qui rappellent les fameuses origines c'est le balai et... En fait c'est tout :s.

Conclusion? Le mythe a beaucouupppp évolué de l'Antiquité à maintenant. Seul un petit détail est présent à chaque fois, qui rappelle la vision d'origine de la sorcière.

Salutations magiques,

Améline.

samedi 1 mars 2014

Les dragons : Ces créatures légendaires !

Le dragon est sans doute l’animal mythique le plus connu et le plus représenté à travers le monde, sur tous les supports et de tous temps ! Véritable étape pour le héros, c'est aussi un mythe ancré dans toutes les cultures.
N'est-il pas majestueux ?

En règle général le dragon est donc ce qui va inclure l'histoire dans le merveilleux mais il est aussi l'étape essentielle pour passer du statut de "chevalier" ou de "looser" disons les choses franchement, à "héros". Ce statut s'obtient donc en tuant ce monstre sanguinaire qui est la cause de tous les malheurs. (Pauvre petit dragon, il a rien demandé lui... Non,non, je ne me la joue pas du tout Brigitte Bardot...)
" Saint Georges tue le dragon pour délivrer une jeune fille "
En somme, pendant des années, les récits ont mis en scène des dragons monstrueux, violents et dangereux, cruels et malveillants, puissants et destructeurs... (Ah toujours l'idée de reporter la faute sur quelqu'un... !) Mais c'était sans compter sur nos réalisateurs, producteurs, scénaristes, écrivains... bref sur nos artistes du XXème siècle qui vont changer cette représentation. (Pour notre plus grand bonheur, ou du moins en tout cas pour le mien et ceux des enfants >< )

Le dragon devient un être plus complexe, capable d’incarner le bien ou le mal, de jouer les rôles de monture, d'allié mais aussi parfois d'animal de compagnie ( Ok, dit comme ça, ça a l'air péjoratif mais bon, en même temps qui n'a jamais rêvé d'avoir un dragon... Allez soyez pas de mauvaise foi je sais que vous y avez déjà pensé au moins une fois dans votre vie) Donc les dragons passent du symbole du mal à celui d’un être sage, il reste à la fois un être familier et mystérieux mais il devient amical, aimable et attachant.

Premier exemple et pas des moindres : 
Falkor dans l’Histoire sans Fin

Avec son air d’adorable toutou, on n’a qu’une seule envie, lui faire un gros câlin et partir avec lui vers des contrées lointaines et inconnues. Le rêve d’un gamin quoi, même si le film ne vieilli pas très bien, pour nous autres, ce fut l'un des premiers dragons emplis de sagesse que nous avons rencontré.

Plus récemment on peut aussi citer Krokmou dans le film Dragons
Il a l'air si gentil ! Je craque :)
D’accord, il y a toute une ménagerie de dragons forts sympathiques dans ce film, mais  avouez-le, enfin si comme moi vous avez une âme d'enfant et que vous l'avez vu, celui que l’on préfère c’est évidemment Krokmou, un Furie Nocturne, le plus mystérieux, intrépide et adorable des dragons !

Passons maintenant à du Disney...
Ah ah je sens que certain ont envie de me dire que là ça ne peut pas être une réussite... Et bah si ! Tenez, prenez Mushu dans Mulan : le gardien des âmes perdues, le très puissant et très vénérable, le très indestructible Mushu, protecteur de la guerrière de Disney...
Eh bien il est celui qui donne toute la note d'humour à ce film, alors merci au gentil petit dragon qui sauve le film :)
Très puissant hein...

Transformer le vilain dragon en un compagnon attendrissant était donc un bon plan ! Alors chapeau mesdames et messieurs pour ce mythe retravaillé !


[ P. S : je ne pouvais m’empêcher de mentionner que pour la plupart d'entre nous, qui avons été accro à Pokémon, ceux de type dragon ont été ceux qui ont retenu toute notre attention... Ne riez pas, je sais très bien que tout comme moi vous avez tous galéré comme des idiots à entrainer un Magicarpe pour avoir un beau et fort Léviator ;p...]


A bon entendeur, salutations dragonniènes !

Line