Dans l’Antiquité, le mythe
des sirènes apparaît dans L’Odyssée d’Ulysse. A la base, ce sont des divinités marines ; des femmes
ailées, portant des griffes, et effrayantes. Un peu à la manière des harpies ; elles attirent
les marins à leur perte par leurs chants.
vase antique représentant Ulysse et les sirènes (source image) |
Ce n’est que plus tard, à l'époque médiévale, qu’elles
acquièrent leur grande beauté et leur fameuse queue de poisson qui sont
maintenant ancrées dans la mythologie populaire.
Malgré tout, les sirènes
restent des créatures sanguinaires qui se repaissent du cœur et de l’âme des
hommes qu’elles noient (Niark niark niark).
Ho snif ! (Source image) |
Ou alors on a dans ce conte une sirène OGM, avec une mutation endocrinienne : elle tombe amoureuse ! Où est passé la bestialité létale et mythique de ces créatures ? A la trappe.
Quoique… A la fin, les sœurs
de la Petite Sirène l’enjoignent à poignarder le cœur du prince pour briser le sort et pouvoir
survivre (Re Niark niark niark), ce qu’elle ne fera pas (la gourde !).
Et donc que dire de la
version de Disney ? Elle est toute mimi cette petite sirène ! Le
mythe s’est transformé… En marshmallow édulcoré.
Ha oui, quand même... (Source image) |
Enfin, et parce que cette
anecdote a tué tout le comité du blog (et vous aussi, j’en suis
sûre !) :
Vous vous souvenez du
dernier Pirates des Caraïbes ? (La Fontaine de Jouvence, 2011) Oui oui,
celui où on trouve des sirènes ! Et vous vous souvenez de cette
réplique :
« Je m’appelle
Syréna ! »
Pauvre petite chose ! (Source image) |
Et puis quoi encore !?
Quelle imagination les gars ! Ça c’est recherché ! Et moi je suis
humaine, je m’appelle Humaina ?
Sur ce,
Salutations océanes
Lise
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